Les séismes d'Haiti et du Japon

c) Une vulnerabilite moindre au Japon


En matière de tremblement de terre, le Japon est sans doute le pays au monde le mieux préparé.  En effet, pour réduire leur  vulnérabilité face aux risques sismiques relativement importante dans ce pays, le gouvernement a mis l’accent sur une stratégie qui vise à augmenter la résistance (autrement dit à diminuer sa vulnérabilité). Cette stratégie s’illustre par le développement de la construction parasismique, des normes antisismiques, des digues et d’aménagements anti séismes.

Le pays possède sans doute les normes antisismiques les plus rigoureuses du monde. D’autres techniques comme du béton spécial ou des canalisations antisismiques sont également mises au point. Ces améliorations antisismiques, certes coûteuses, s’avèrent efficaces. Il suffit de comparer, pour autant que cela soit possible, les conséquences de ce séisme et de celui d’Haïti (de magnitude 7) pour juger de l’importance de telles normes et constructions (que nous pourrons constater par la suite). Parmi les facteurs qui augmentent la résilience, nous pouvons citer l’auto organisation et l’apprentissage ce qui permet de préparer les populations aux risques notamment en minimisant les comportements de panique lors de ces catastrophes.

En matière de tremblement de terre, le Japon est sans doute le pays au monde le mieux préparé. En effet, ce pays a beaucoup investi dans la prévention des risques sismiques. Dès leur plus jeune âge, les Japonais sont entrainés et familiarisés aux mesures à adopter en cas d’urgence. Le 1er septembre est depuis de nombreuses années déjà, la journée nationale de prévention sismique, durant laquelle des exercices de simulations sont effectués. Dans les villes côtières, des actions préventives face aux tsunamis sont également pratiquées.


 
Photo d'un camion simulateur de séisme utilisé lors de la journée annuelle de prévention des séismes


Le pays possède également un système d’alerte très performant face aux séismes qui conduit automatiquement à l’arrêt des centrales nucléaires et des trains à grande vitesse.

Le concept de résilience a aujourd’hui de plus en plus d’importance dans la gestion des risques et des catastrophes. Il est par ailleurs inclus dans l’indicateur VESR (vulnerability, exposure, sensibility, resilience) du Pacific Disaster Center, qui vise à diminuer les impacts de ce genre d’évènements catastrophiques en Asie.

Ainsi pour une protection optimale en matière de risques naturels ou anthropiques, un pays se doit d’être résistant et résilient. D’autant plus, que plus un système est résilient moins il est vulnérable.

Les diverses moyens et méthodes mis en place au Japon expliquent qu'il, est moins vulnérable aux risques. En effet, un risque est la confrontation d’un aléa (phénomène naturel dangereux) et d’une zone géographique où existent des enjeux qui peuvent être humains, économiques ou environnementaux. Celui du Japon étant moindre comparé à celui d'Haïti grâce à ces moyens de prévention, ceci explique donc cette différence au niveau des dégâts entre ces deux pays.



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